Vacances : les 3 appli nature indispensables

Photo : Julius Drost
Photo : Julius Drost

Envie d’en savoir plus sur les espèces de plantes et de bestioles que vous croisez durant vos balades cet été ? Outre les ouvrages qui existent sur le sujet, il y a aussi des applications pratiques à télécharger sur smartphones et à dégainer dès que vous en avez besoin. Parmi celles que j’ai depuis quelques années :

Pl@ntnet : disponible sous forme d’application mobile et web, elle permet d’identifier des milliers d’espèces de plantes grâce à une photo. Les images envoyées sont automatiquement comparées aux milliers d’images de leurs bases de données botaniques. Une liste de plantes est alors proposée, à laquelle vous pouvez comparer votre observation avant de conclure. Très utile, d’autant que l’application est un projet de sciences participatives sur la biodiversité végétale: elle s’inscrit dans le cadre du projet Floris’TIC créée en 2009 grâce au soutien d’Agropolis Fondation. Elle s’inscrit donc dans une démarche plus globale dans laquelle on retrouve l’encyclopédie participative Pl@ntUse, la plateforme Identiplante ou encore le jeu The Plant Game qui permet de progresser dans ses connaissances botaniques !

Birdnet : on s’envole et on devient un pro des chants d’oiseaux avec cette application développée par des universitaires – le laboratoire d’Ornithologie de l’université de Cornell (USA) et l’Université Technologique de Chemnitz (Allemagne) – pour Androïd. Une fois l’application téléchargée, il suffit de l’ouvrir pour enregistrer le chant d’oiseau méconnu. Non seulement on vous indiquera de quel piaf il s’agit, mais cela viendra nourrir la base de données mondiale (essentiellement Etats-Unis d’Amérique et Europe du Nord) liées à la démarche. A noter : les Anglais ont aussi l’application Warblr. Sur IPhone vous pouvez acheter Cui Cui.

Seek : mon homme l’utilise depuis quelques années déjà et je l’ai téléchargée cet été pour ma part. Développée par le projet de science citoyenne et le réseau social en ligne de naturalistes, de citoyens scientifiques et de biologistes iNaturalist (sur une initiative conjointe de l’Académie des sciences de Californie et de la National Geographic Society), cette application nourrit là encore une base de données ouverte précieuse aux projets de recherche scientifique, aux agences de conservation, à d’autres organisations et au public. Elle référence actuellement plus de 49 millions d’observations à travers le monde.

Appli bonus : enfin, comment ne pas vous inciter à fouiller également l’ensemble des outils développés par les chercheurs du Museum National d’Histoire Naturelle avec Vigie Nature ? Du jeu participatif Birdlab au fans inconditionnels de Spipoll (suivi photographique des insectes pollinisateurs), il y a là de fabuleux outils pour vous aider à reconnaître ce qui se passe autour de vous, puis à comprendre, et enfin vous prendre au jeu ! Promis, je vous en reparle bien vite, car les mordus de ces communautés sont plein d’anecdotes 🙂

Et vous, qu’utilisez-vous et que me conseillerez-vous ?

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