Repéré pour vous #2

Voilà, la rentrée est bien entamée, toutes les activités n’ont pas encore repris, le contexte sanitaire reste inquiétant et incertain, mais nous commençons à trouver un rythme ici à « La belle verte » (le nom que nous donnons à notre maison, je vous en reparle bientôt) !

Photo : Geran de Klerk
Photo : Geran de Klerk 

Comme promis, je vais relayer ici régulièrement, pendant un an, des infos glanées ici et là, en vrac, susceptibles de vous intéresser. Le vendredi m’a l’air bien pour ça, en plus. N’est-il pas ?

Allez, on y va :

Watt The Fish – Lundi soir sur France 3

Certes cela passe tardivement (lundi 14 septembre à 23h55) dans la case « La France en vrai » sur France 3, mais ne loupez pas ce documentaire qui retrace le combat de l’association BLOOM pour l’interdiction de la pêche électrique.

Ce film (réalisé par Dorian Hays et Emerick Missud, coproduit par InFocus, Gump et Echo Studio) a remporté le prix AAMOD 2020 au SiciliAmbiente Film Festival ainsi que le prix spécial Un Écran pour la Planète aux Deauville Green Awards.

Diffusé initialement sur Ushuaïa TV en juillet 2019, il reste d’actualité : « nous avons bien obtenu l’interdiction de la pêche électrique, mais le bras de fer avec les Pays-Bas se poursuit pour leur faire respecter le règlement européen qui interdit la pratique de la pêche électrique. Il est essentiel de continuer à nous faire entendre pour que les institutions européennes ne cèdent pas à la pression du lobby néerlandais et reviennent sur l’interdiction de cette pratique » explique l’association.

Petit aperçu de la bande annonce ici :

Rapport Planète Vivante

Il a fait la UNE de tous les médias hier, comme chaque année à sa sortie : le rapport du WWF (en PDF ici) constitue un « SOS pour la nature » de 48 pages qui résume ce qui se passe dans nos sols, dans l’eau douce, dans les océans, au niveau des « petites choses qui font tourner le monde » (les insectes), la flore, etc. En revenant sur notre budget biologique actuel, en cartographiant les dernières zones de nature sauvage sur terre et, bien sûr, en valorisant l’interdépendance de la santé de la nature et de la santé humaine, de la biodiversité pour la sécurité alimentaire… Le tout agrémenté de différents scenarii possibles… A lire pour mesurer, et peut être, réaliser ce qu’il nous reste à faire pour préserver la vie sur terre.

De la science sur les ondes

Depuis le 1er septembre les scientifiques du Muséum D’histoire Naturelle sont à l’honneur sur Radio France : des chroniques sont confiées au président du Muséum national d’Histoire naturelle, Bruno David (paléontologue et biologiste), mais aussi à deux scientifiques de l’institution, Jérôme Sueur et Marc-André Selosse.

Rendez-vous sur France Culture tous les matins à 6h05 et la clôture à 23h55, du lundi au vendredi, avec un nouveau rendez-vous scientifique : « Le monde vivant » – L’émission retrace chaque jour en trois
minutes, avec humour et poésie, ce qui unit nature et culture chez un végétal, animal ou minéral. Du corbeau à l’aye-aye de Madagascar, en passant par les gryphées du diable, c’est tout un pan du vivant, connu et méconnu, qui se dévoile dans ces chroniques sont d’ores et déjà accessibles en podcast.

Sur France Inter, dans l’émission « La Terre au Carré », Jérôme Sueur, écoacousticien et professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, utilise les collections de la sonothèque du Muséum pour présenter tous
les lundis « Le son de la Terre », une histoire naturelle sonore. Au fil des épisodes, les auditeurs pourront écouter le brame du cerf, le son de la glace, et même, l’acoustique du vent et de la pluie…

Marc-André Selosse, biologiste spécialisé en mycologie et botanique et
professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, prend quant à lui la parole chaque mercredi dans sa « Chronique du vivant ». Pourquoi les feuilles changent-elles de couleur en automne ? Comment choisir la date idéale pour débuter des vendanges ? Autant de questions qui trouvent ici des réponses accompagnées de décryptages et d’anecdotes originales

Enfin, le Museum a aussi son podcast, « POUR QUE NATURE VIVE » dans lesquels ses chercheurs s’expriment sur les grands enjeux qui bouleversent le vivant. Les six premiers épisodes diffusés au printemps 2020 évoquaient la question de la biodiversité, de l’alimentation ou encore de l’agriculture tandis que la deuxième série de six épisodes abordera les perturbateurs endocriniens dans nos sociétés, le rôle des grands singes, la place des microbes sur notre santé, etc.

Tant que nous sommes dans les podcast d’ailleurs, 20 Minutes a fait un épisode de sa « bulle » sur un livre dont je vous reparlerai bientôt, l’enfant dans la nature, de Frédéric Plénard.

Savez-vous planter

Les arbres sont décidément très présents dans l’actualité : dernièrement c’est la Fondation Maisons du Monde et la Fondation Nature & Découvertes qui ont déclaré mutualiser pour la première fois leur engagement, via l’ARRONDI, auprès d’une initiative commune : la création du Fonds pour l’arbre par l’Afac-Agroforesteries. Objectif : soutenir des actions locales de préservation des arbres et des haies champêtres sur l’ensemble du territoire français en proposant à leurs clients de faire un don via l’ARRONDI en caisse dans tous leurs magasins*.

L’opération, menée de septembre à fin décembre 2020, a pour ambition de soutenir la création du Fonds pour l’Arbre, afin de collecter des fonds auprès de mécènes engagés et les reverser à des acteurs de terrain (associations locales, agriculteurs, collectivités, parcs naturels régionaux…) pour la plantation d’arbres et de haies champêtres à l’échelle nationale. D’ailleurs, saviez-vous que planter 1 km de haies, c’est stocker 550 à 900 tonnes équivalent Carbone sur 100 an ?

L’enjeu est de taille : il faudrait en effet augmenter le rythme de plantation actuel par 10 pour parvenir à planter 750 000 km de haies entre 2010 et 2050 afin de doubler le linéaire existant et assurer les services écosystémiques rendus par les arbres champêtres. Le Fonds pour l’Arbre s’engage ainsi à : 

Comme l’explique le communiqué de presse, « l’enjeu est de taille : il faudrait en effet augmenter le rythme de plantation actuel par 10 pour parvenir à planter 750 000 km de haies entre 2010 et 2050 afin de doubler le linéaire existant et assurer les services écosystémiques rendus par les arbres champêtres. Le Fonds pour l’Arbre s’engage ainsi à : 

  • Maintenir les 750 000 km de haies et les 770 000 hectares de bosquets existants.
  • Planter 750 000 km de haies d’ici 2050, en augmentant le rythme de plantation par 10 (passer de 2 500 km de haies/an à 25 000 km), et 3 millions d’hectares d’agroforesterie intraparcellaire.
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* L’arrondi en caisse est une des options choisies par les enseignes pour soutenir et offrir une visibilité unique aux associations ; depuis 2015, Nature & Découvertes a ainsi récolté plus de 800 000 euros de dons, et Maisons du Monde, qui propose l’ARRONDI depuis 2017, a déjà récolté environ 1,3 millions d’euros. Comment ça marche ? Lors du passage en caisse, les clients ont la possibilité d’arrondir de quelques centimes leurs achats. 100 % de ces « micro-dons » sont ensuite reversés aux associations soutenues par les enseignes. Mettre le Fonds pour l’Arbre à l’ARRONDI dans tous leurs magasins français sur les mêmes périodes traduit de façon concrète l’engagement commun des deux marques en faveur des forêts et de leurs écosystèmes.Un engagement qui s’inscrit sur le long terme.

A noter, pour finir cette petite sélection d’infos : Francis Hallé vient de lancer une association pour recréer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. C’est un projet sur le très long terme, ce n’est pas rentable, financièrement parlant, mais c’est crucial. Personnellement je n’ai pas hésité à y adhérer, vous pouvez l’entendre en parler dans cette émission.

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